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Traore Phénix Mensah

Fertilisation d'une culture de sorgho: La fertilisation en rotation



Quoique l'efficacité des fumures à faible dose soit indéniable, leur coût condamne souvent leur utilisation sur le sorgho. Dans ce cas, le système de fumure doit être conçu en fonction du précédent cultural dans le cadre de la rotation.



En zone de production du coton, le sorgho qui succède au cotonnier, profite des effets résiduels de la fumure PK. Il est souvent suffisant d'apporter sur sorgho une fumure complémentaire azotée de 20 à 40 unités de N. Au Burkina Faso, on recommande après cotonnier d'épandre sur sorgho 50 kg/ha de 14 - 23 - 14 au semis et 50 kg/ha d'urée au début de la montaison soit en NPK un équilibre 30 - 11 - 17. L'utilisation des phosphates naturels très répandus en Afrique de l'Ouest, a conduit à préconiser un type de fertilisation utilisant au maximum les ressources locales: redressement de la carence phosphatée par un apport de 400 à 500 kg/ha de phosphate tricalcique broyé; apport d'azote complémentaire sous forme d'urée au semis et au début de la montaison; restitution des résidus de récolte (fumier, compost, pailles), pour régler le problème du potassium. Ce type de fumure se heurte à un obstacle économique: le coût de l'investissement nécessaire pour effectuer l'amendement phosphaté. Ce problème n'a pas été résolu et on tente d'introduire les phosphates naturels dans des fumures d'entretiens annuels en les rendant plus solubles par acidulation.

#Fertilisation #Sorgho

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Source: www.nzdl.org


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