Plus seulement le riz, le Nigéria en fermant toutes les frontières terrestre, souhaite contrôler tout ce qui entre dans le pays. C’est même ce qu’a déclaré officiellement le responsable des Douanes Hameed Ali.
Dans cette annonce officielle selon Reuters, le responsable des services des douanes a précisé que malgré cette fermeture, il sera encore possible à certains produits d'entrer sur le territoire par des postes frontières précis, équipés de scanners spéciaux. Mais il n'a pas précisé quels étaient ces postes frontières. Il annonce aussi que des stratégies sur les meilleurs façons de gestion des bien seraient entrain d’être élaborées. Mais cela ne suffira pas pour rouvrir les frontières, le Nigeria voulant parvenir au préalable à un accord avec tous ses voisins sur quels produits pouvaient être importés et exportés. Il est donc inutile de rappeler l’impacte de cette fermeture sur le marché sous régional. Après une période de récession en 2016, l'économie nigériane a connu une reprise progressive en 2017 et 2018, aidée par le rebond des prix du pétrole, mais elle reste fragile. La disponibilité en devises et en réserves a été améliorée grâce aux mesures prises dans le domaine des changes (introduction d'un taux de change pour les investisseurs et les exportateurs en avril 2017), la hausse des prix du pétrole, un rendement attrayant des titres publics et une politique monétaire plus stricte.
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SOURCE:
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