Accord production de protéine végétale aux Amériques, et celle de l’amidon à l’Europe
La raison qui explique la forte addiction de la France au Soja brésilien
Il s’agit d’un accord commercial négocié dans les années 1960 et conclu au sein du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce signé en 1947 par 23 pays dont la France) qui attribuait la production de protéine végétale (soja, colza) aux Amériques, et celle de l’amidon (blé, céréales) à l’Europe. La dépendance de l’Europe aux protéines importées a atteint, dès les années 1970, des niveaux très élevés, selon la Commission européenne. Les importations françaises de soja sont ainsi passées de plus de 5 millions de tonnes en 2007 à 3,5 millions de tonnes dix ans plus tard. Au niveau européen, ce chiffre est passé de près de 40 millions de tonnes à un peu plus de 33 millions. Depuis quelques années, la norme se ralentit en France où la production de soja et de protéines alternatives (tournesol, colza, légumineuses, pois, féveroles), est encouragée, mais cela demeure encore très faible.
www.talkag.com
#Soja #Agriculture
Il s’agit d’un accord commercial négocié dans les années 1960 et conclu au sein du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce signé en 1947 par 23 pays dont la France) qui attribuait la production de protéine végétale (soja, colza) aux Amériques, et celle de l’amidon (blé, céréales) à l’Europe. La dépendance de l’Europe aux protéines importées a atteint, dès les années 1970, des niveaux très élevés, selon la Commission européenne. Les importations françaises de soja sont ainsi passées de plus de 5 millions de tonnes en 2007 à 3,5 millions de tonnes dix ans plus tard. Au niveau européen, ce chiffre est passé de près de 40 millions de tonnes à un peu plus de 33 millions. Depuis quelques années, la norme se ralentit en France où la production de soja et de protéines alternatives (tournesol, colza, légumineuses, pois, féveroles), est encouragée, mais cela demeure encore très faible.
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