Les conditions d’efficacité d’une autoconsommation de ses céréales
La production des céréales pour l'autoconsommation s'inscrit dans une démarche globale, visant à renforcer l'autonomie des troupeaux laitiers, tout en assurant une bonne maîtrise des coûts alimentaires. Pour améliorer l'autonomie alimentaire de l'élevage et diminuer le coût de concentrés, beaucoup de producteurs conservent en effet une partie de leur récolte céréalière.
Les céréales produites sur l’exploitation et autoconsommées permettent de limiter le coût du concentré avec des performances quasi-identiques à celles obtenues avec un aliment énergétique du commerce. Du blé, de l'orge, du triticale ou du maïs, le choix se fera en fonction des besoins de l'éleveur, du rendement et du marché. Remplacer le concentré par des céréales peut permettre à certains d'intégrer un cahier des charges sans OGM. Blé, orge et triticale se dégradent rapidement dans le rumen et peuvent donc augmenter le risque d’acidose à l’inverse du maïs grain. Il faut respecter les recommandations d’apport en fonction des autres constituants de la ration. Pour que les céréales soient bien valorisées, il faut les aplatir. Elles peuvent également être broyées grossièrement, laminées ou traitées à la soude ou à l’ammoniac. En hiver, les céréales seront associées à un correcteur azoté pour constituer le concentré de production. Au pâturage, avec au moins une demi-ration d’herbe pâturée, des céréales seules suffisent. Pour une bonne conservation, le taux d’humidité à la récolte ne doit pas dépasser 15 % pour une conservation en grain entier, 18 % pour une conservation en inertage, 30 à 45 % pour un maïs grain humide. Les apports de céréales doivent être complétés par un AMV. Attention cependant à bien équilibrer la ration car le blé, l'orge et le triticale ont tendance à augmenter les risques d'acidose en se dégradant rapidement dans le rumen.
#Conseils_En_Elevage #Alimentation_animale #Alimentation_hivernale #Bien_être_animale #Elevage
www.talkag.com
www.confederationdeseleveurs35.fr
Les céréales produites sur l’exploitation et autoconsommées permettent de limiter le coût du concentré avec des performances quasi-identiques à celles obtenues avec un aliment énergétique du commerce. Du blé, de l'orge, du triticale ou du maïs, le choix se fera en fonction des besoins de l'éleveur, du rendement et du marché. Remplacer le concentré par des céréales peut permettre à certains d'intégrer un cahier des charges sans OGM. Blé, orge et triticale se dégradent rapidement dans le rumen et peuvent donc augmenter le risque d’acidose à l’inverse du maïs grain. Il faut respecter les recommandations d’apport en fonction des autres constituants de la ration. Pour que les céréales soient bien valorisées, il faut les aplatir. Elles peuvent également être broyées grossièrement, laminées ou traitées à la soude ou à l’ammoniac. En hiver, les céréales seront associées à un correcteur azoté pour constituer le concentré de production. Au pâturage, avec au moins une demi-ration d’herbe pâturée, des céréales seules suffisent. Pour une bonne conservation, le taux d’humidité à la récolte ne doit pas dépasser 15 % pour une conservation en grain entier, 18 % pour une conservation en inertage, 30 à 45 % pour un maïs grain humide. Les apports de céréales doivent être complétés par un AMV. Attention cependant à bien équilibrer la ration car le blé, l'orge et le triticale ont tendance à augmenter les risques d'acidose en se dégradant rapidement dans le rumen.
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