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Bonnet Aurélien

Alimentation hivernale: L’autonomie protéique

Si l’autonomie en énergie est facile à atteindre (maïs et céréales produits sur l’exploitation), viser l’autonomie protéique est plus difficile. Les systèmes fourragers ne sont pas égaux : l’autonomie protéique augmentant avec la part d’herbe.



Pour éviter les gaspillages et gagner en autonomie, l'objectif est d'ajuster au mieux le niveau protéique de la ration des animaux, en trouvant le bon équilibre entre efficience d'utilisation des concentrés, performances laitières et coût de la ration. Les consommateurs réclament une alimentation du bétail sans OGM. D'ailleurs, la filière laitière présentait récemment son cahier des charges pour une alimentation sans OGM. Pour améliorer son autonomie protéique, l'éleveur a 2 possibilités : produire des protéines par les fourrages (herbe jeune, légumineuses) et/ou produire ses propres concentrés (céréales, protéagineux). L’autonomie protéique permet de limiter la dépendance vis à vis des intrants extérieurs, de produire du lait à partir des aliments issus de l’exploitation, de répondre à un cahier des charges, et surtout d'assurer la traçabilité des produits. Il est important de savoir que autonomie protéique ne signifie pas automatiquement réduction des charges ; il convient de réaliser un budget partiel pour mesurer l’impact économique de la solution choisie. L'autonomie protéique n'est non plus synonyme de réduction du temps de travail, si par exemple le parcellaire n’est pas adapté, ou bien si l’autonomie génère des tâches supplémentaires sur l’exploitation.



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