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Bonnet Aurélien

Comment améliorer son autonomie protéique?

Viser l’autonomie, c’est produire les fourrages les plus équilibrés, voire excédentaires en azote, pour limiter les besoins en correcteur. L’autonomie s’obtient plus facilement en utilisant des fourrages dosant plus de 95 g de PDI par UFL.



Les protéines destinées à l’alimentation des bovins sont chères. Elles sont même devenues hors de prix, disent fréquemment les éleveurs. Et contrairement aux céréales, leur tarif ne s’est guère détendu ces derniers mois. Les rations à très forte proportion de maïs nécessitent une complémentation importante en azote. En hiver, les graines de protéagineux et le tourteau de colza peuvent remplacer tout ou partie du tourteau de soja pour gagner en autonomie. Les ares accessibles au pâturage déterminent les besoins en correcteur azoté et donc le degré d’autonomie potentiel de l’exploitation. En système allaitant, faire des économies sur le coût protéique des rations passe d’abord par une bonne valorisation des fourrages et en particulier de l’herbe pâturée. C’est le mode d’alimentation le plus économe pour un ruminant. Le calendrier et l’organisation des cycles de pâturage doivent permettre de laisser les animaux à l’herbe le plus longtemps possible sans complémentation extérieure.



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