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Emart Gilbert

La France mise sur le développement du biocontrôle en agriculture

A la peine dans la réduction de l’usage des phytosanitaires, la France compte mettre miser assez sur le développement du biocontrôle



Le biocontrôle n’est pas la solution miracle à la réduction des phytosanitaires, mais devrait y contribuer largement. Cette technique de protection des cultures met à contribution des mécanismes naturels, tels que les insectes prédateurs de parasites, bactéries tueuses de champignons, substances naturelles végétales animales ou minérales comme le soufre. Le développement de la filière a été mis en haut de l’agenda politique française, à l’occasion des sixièmes rencontres annuelles du biocontrôle qui se sont déroulées le 21 janvier à Paris. L’accélération sur le secteur du biocontrôle en France n’arrive pas par hasard. Les chiffres de vente des pesticides ont explosé en 2018. Une contre performance alors que l’Hexagone vise une réduction de l’usage de phytosanitaires de 50% d’ici à 2025. Pour l’heure, la filière du biocontrôle française bénéficie déjà d’un meilleur cadre qu’au niveau européen. En France, les produits de biocontrôle bénéficient de procédures accélérées et de d’évaluation et d’instruction des demandes d’autorisations de mise sur le marché (AMM). Ainsi, lorsque le délais d’évaluation de l’ANSES est de 12 mois pour les phytosanitaires, il n’est que de 6 pour les produits de biocontrôle.



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