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Bonnet Aurélien

Quelle agriculture européenne pour demain?

La Politique agricole commune a besoin de faire sa métamorphose. En 1992, la Commission européenne choisissait de se lancer la tête la première dans la conquête des marchés internationaux. C'est sans compter sur les aléas climatique.



Il y a d’abord eu la vague de froid sibérien qui a touché de plein fouet les oliviers en Italie. Puis nous avons connu un été brûlant, avec sa sécheresse et ses températures extrêmes, bientôt suivi de pluies diluviennes et d'inondations aux mois d’octobre et de novembre. D’après le magazine spécialisé Olive Oil Times, l’Italie a perdu en 2018 près de 57 % de sa production d’olives, sans compter les autres récoltes et arbres fruitiers touchés. En 2019, c’était au tour de l’Espagne de subir une sécheresse qui a détruit 44 % de sa production. « Selon les projections, les événements météorologiques et climatiques extrêmes devraient se multiplier. Dans certaines régions au sud de l’Europe, la valeur des terres agricoles devrait baisser de plus de 80 % d'ici 2100, avec un abandon potentiel de l’exploitation de ces terrains », prévient Blaž Kurnik, expert de l’impact et de l’adaptation au changement climatique à l’Agence européenne de l’environnement. L’Europe, qui produit un huitième des céréales mondiales, deux tiers du vin à l’échelle du Globe et trois quarts de son huile d’olive, doit adapter son secteur agricole pour faire face aux changements climatiques.



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SOURCE: fr.euronews.com


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