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Bonnet Aurélien

Pas de calmants pour les brebis stressées par les attaques de prédateurs

Avec près de 250 attaques en 2019, les zones cœur des parcs nationaux sont particulièrement sujettes à la prédation du loup. Dans ces périmètres restreints, le loup est encore plus protégé qu’ailleurs. Les tirs de défense y sont interdits. A croire que la bête l’a compris, au vu de la multiplication des incidents dans ces zones.



Lors de chaque attaque, ce sont quelques ovins directement touchés. Mais les impacts ne s’arrêtent pas là, dans les heures et les jours qui suivent l’incident, les brebis sont en situation de stress. Les arrêts cardiaques sont courants ainsi que les comportements à risques : chutes de barres rocheuses par exemple. Les brebis laitières voient parfois leur production de lait réduite. Administrer des calmants aux brebis pour qu’elles n’aient plus peur du loup. Telle est la proposition qui a été faite aux éleveurs et qui a soulevé leur indignation et leur refus. Les éleveurs ont rejeté cette idée. Cette idée, jugée « scandaleuse » et « inadmissible », visait à utiliser la SAP (Sheep Appeasing Pheromone). Cette hormone de synthèse est une copie de celle produite naturellement par certaines glandes sébacées de la brebis. Notamment celles qui peuvent se retrouver au contact de leur petit. Elle semble être naturellement utilisée par la mère pour apaiser son agneau.



#Ovins #Brebis #Elevage



SOURCE: www.lefigaro.fr


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