Comme le rappellent Arnaud Micheneau, Claire Martin-Monjaret et Alexis Verniau, ingénieurs Terres Inovia dans le sud, la culture du colza devient « sensible au gel dès la montaison et particulièrement durant la floraison ». Les températures négatives provoquent « des pertes de boutons (avortement), pouvant cependant être compensés. À partir de – 5 °C (température seuil), on pourra observer des pertes de feuilles et de hampes, plus dommageables pour la culture ». Dans le sud, le risque semble limité pour les colzas : « les cultures pourront compenser d’éventuelles pertes ; vigilance toutefois dans les parcelles montrant un mauvais état sanitaire en sortie d’hiver ». Avec des stades moins avancés et des températures plus négatives, la situation est plus inquiétante sur une grande partie de la zone nord et est. En effet, des dégâts de gel sont observés sur des colzas en cours de montaison. Dans certains cas, ces dégâts se cumulent même « aux attaques de ravageurs d’automne et/ou à l’hydromorphie », précise l’équipe régionale nord et est de Terres Inovia. Des observations successives vont alors être nécessaires au cours des 10 prochains jours « pour apprécier l’évolution des lésions et éventuellement l’apparition de nouveaux dégâts en fonction des conditions actuelles et à venir ».
#Gel #Gelées_de_printemps
#Colza #Cultures #Agriculture
SOURCE:
www.agri-mutuel.com
Lire aussi
Gelées printanières : quelles conséquences possibles sur les cultures ?, à l’adresse:
www.talkag.com