Voir plus de contenu
ou




Emart Gilbert

Juillet et août, propices pour lutter contre les maladies de la betterave

Comme toutes les autres cultures, la betterave est aussi sensible à des maladies. On dénombre 4 principales qui peuvent ruiner les récoltes en s’attaquant aux feuilles. Il va de soi qu’il faut prendre des mesures adéquates pour éviter les attaques. En cas d’infestation, il faut vite traiter les champs.



La cercosporiose, l’oïdium, la rouille et la ramulariose ; les impacts sur le rendement de la betterave



Ces maladies sont celles qui attaquent plus le feuillage de la betterave. De différents champignons en sont la cause. Les attaques de ces maladies occasionnent une réduction considérable de la surface photosynthétique de la plante. S’en suit une perte de rendement allant en moyenne jusqu’à 30 % pour la cercosporiose ; 10 à 15% pour la rouille et l’oïdium. Quant à la ramulariose, elle est considérée comme maladie mineure. Elle a peu d’impact sur le rendement voire pas du tout dans certains pays. L'impact se remarque aussi au niveau de la richesse du légume ; et donc, sa valeur nutritionnelle peut être également affectée.





Les mesures agronomiques, indispensables pour éviter les attaques des champs



Ces dernières sont toujours importantes pour lutter contre les maladies liées aux plantes. C’est aussi efficace afin de réduire l’utilisation des produits chimiques dans les cultures. La lutte agronomique vise dans ce cas ci à alterner les cultures de deux ans minimum entre les betteraves sucrières sur une même parcelle. Il faut éviter la technique du sans labour afin d’éviter la présence des plantes hôtes. Ne pas également trop arroser les champs ; et éviter l’utilisation excessive d’engrais azotés. En cas d’attaques, il faut retirer les feuilles touchées afin de réduire le potentiel d’inoculation pour la culture de betterave à venir.





Lutte chimique, une alternative en cas de pullulation dans les champs de betterave



D’entrée, il faut savoir que ces 4 principales maladies de feuillages sont gérées de façon globale par les agriculteurs. Autrement dit, il ne faut pas les traiter séparément. Aujourd’hui, les différentes recommandations portent sur l’utilisation sur une même parcelle, des matières actives avec différents modes d’actions. Ceci, dans le but d’éviter l’apparition des souches résistantes. Le choix du produit dépend de la maladie prédominante dans la culture de betteraves. Un produit qui combine des triazoles et d’autres fongicides ( strobilurines) est plus actif et efficace.



En France, on observe les champs afin de suivre les symptômes des maladies du feuillage dès Juin. Ces observations ont pour but de prévenir l’agriculteur quand une maladie spécifique apparaît dans la région. En cas d’alerte il faut commencer à surveiller son champ et observer les symptômes. Quand un seuil est franchi, il faut traiter contre la maladie. Le premier traitement est très important, surtout pour la cercosporiose ; car elle s’étend rapidement et cause de très gros dégâts. Il est rare de le faire avant la mi-juillet. Le second traitement commence environ deux à trois semaines après le premier. En cas d’attaques sévères et précoces, un troisième traitement peut être effectué. Il est fortement recommandé de ne pas traiter au delà de 45 jours avant la récolte.



#Betterave #Maladies_de_plantes



Lire aussi alertes sur les pucerons verts : Ils sont toujours présents dans les champs de betteraves sucrières à l'adresse www.talkag.com


           Juillet et août, propices pour lutter contre les maladies de la betterave