Pour mieux se développer et produire en quantité suffisante, la plante a besoin d’un sol humifère, riche en éléments nutritifs. Quand on parle d’éléments nutritifs, c’est l’azote, le phosphore et le potassium. Plus l’agriculteur cultive sur un sol, plus les plantes utilisent les éléments nutritifs de ce sol. Au fil des années, le sol s’épuise. Ainsi, il faut le maintenir au mieux de sa forme en la boostant. Booster, c’est nourrir naturellement le sol afin qu’il reste toujours aussi productif qu’à ses débuts. Quelles matières organiques pour le sol ? Quelles sont les précautions à prendre lors de la fertilisation du sol ? TalkAG, la nouvelle plateforme de partage du savoir agricole peut-il venir en aide aux agriculteurs ?
Nourrir naturellement le sol à partir du compost et du fumiers des animaux
Nourrir le sol de manière naturelle revient à faire un apport en matière organique. Cependant, quand on parle de matière organique, c’est le compost et le fumier des animaux.
D’abord, on entend par compost, les déchets du jardin ainsi que les déchets de la cuisine (épluchures, restes de repas…). Ces derniers se stockent et se dégradent par les micro-organismes pour obtenir un amendement qui par la suite se rend à l’espace cultivable.
Ensuite, on entend par fumiers d’animaux (cheval, volaille, vache…), les excréments (dominante azote), mais aussi de la litière (paille, matière carbonée), ce qui équilibre le mélange. Pour être efficace, ces fumiers doivent être utilisés bien décomposés, tout comme le compost.
Il est important de souligner que la fertilisation de son champs doit se faire à l’automne ou en début de printemps, à hauteur de 3 kg de compost ou fumier par m². Des apports au champs qui par la suite peuvent être complétés les engrais verts, mais aussi de paillis d’origine organique ; et des produits naturels phyto stimulants comme le purin d’ortie.
Trois précautions à prendre en compte lorsqu’on veut nourrir naturellement le sol
En premier lieu, il faut respecter le besoin des plantes en prenant en compte ses besoins en éléments nutritifs. Il est très important car certaines cultures digèrent moins un sol trop riche en éléments organiques plutôt que d’autres.
En second lieu, il faut éviter d’enfouir la matière organique. Les apports sont faites en surface. Il ne sert à rien d’ensevelir profondément le compost ou le fumier, surtout s’il n’est pas mûr. Un simple griffage sur une profondeur de 5 à 10 cm suffit largement. Les vers de terre et autres organismes vivants du sol se chargent d’effectuer le mélange.
Enfin, il ne faut pas fertiliser à outrance. Des apports excessifs fragilisent les végétaux tout en libérant des nitrates, néfastes pour l’environnement.
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