Le riz fait partie des aliments de base des togolais. Le pays ne fait pas qu’importer le riz. Il en cultive aussi pour favoriser la consommation favoriser la consommation locale. Au Togo, il y’a trois types de rizicultures pratiquées. Il s’agit du pluvial, de bas fond et de l’irrigué. Cependant, un grand format sur la riziculture pluviale. Comment réussir la culture du riz pluvial? Quel est le rôle de TalkAg pour permettre au riziculteur de pouvoir réussir sa production?
Choisir la bonne variété de riz pluvial à semer est la clé de la réussite
Pour commencer, il faut savoir que la succession sur une même parcelle de la culture du riz, appauvrie le sol. Le riz pluvial réussit mieux quand on le cultive après des légumineuses sur la même parcelle. Ainsi, il est recommandé aux riziculteurs de pratiquer la rotation ou l’association des cultures. Aussi, la variété à semer détermine le rendement. Donc, il faut choisir les variétés en fonction de l’écologie de production. Pour faire simple, le riziculteur se procure les semences auprès des revendeurs agréés. Pour cette variété de riz, le riziculteur favorise le long et moyen grain.
Il faut ensuite procéder à la mise en place de la culture
D’abord, en riziculture pluviale, le riziculteur s’abstient des nouvelles parcelles défrichées trop potassées qui peuvent causer le dépérissement des jeunes plants. Ensuite, il nettoie et fauche les adventices à ras du sol. Par contre, si la culture précédente est une légumineuse, on conseille de garder les fanes sur la parcelle afin qu’elles enrichissent le sol en matières organiques. Faire un bon labour assez profond pour éviter la repousse des adventices. Casser les mottes et niveler la parcelle afin d’avoir une bonne germination. Pour le semis, on le fait directement en poquets et en lignes pour faciliter les entretiens et le bon développement des plants. 3 à 4 grains et 2 à 3 cm de profondeur sont nécessaires par poquet. L’écartement est de 20 cm entre les lignes et les poquets.
L’entretien de la culture de riz pluvial jusqu’à la récolte
Le désherbage se fait à la main ou à l’aide des herbicides de pré-levée ou de post-levée. Pour le désherbage manuel il faut faire un premier 15 à 25 jours après le semis et un second 40 à 45 jours plus tard. Dans la mesure du possible, en effectuer un troisième en arrachant les hautes herbes bien visibles avant la récolte. En ce qui concerne la fertilisation, en culture pluviale, apporter 150 kg/ha de NPK15-15- 15 deux semaines après le semis. Il faut apporter 50 kg/ha d’urée. L’urée est toujours apportée en 2 temps. La première moitié est apportée au début du tallage et la deuxième moitié à l’initiation paniculaire (50 à 60 jours après semis ou 40 à 50 jours après le repiquage).
La récolte doit se faire au bon moment
Il faut s’assurer de faire la récolte à la maturité. C’est-à-dire quand les 2/3 de la panicule sont de couleur jaune ou paille. La moisson de fait en utilisant un couteau ou une faucille. Ne pas surtout arracher les plants avec le sable, car cela peut occasionner la présence des cailloux dans le paddy. Lier en gerbes ou faire des petits tas et laisser sécher pendant 3 à 5 jours pour permettre aux grains non encore mûris de terminer leur maturité afin de faciliter le battage. Rassembler ensuite les gerbes sur l’aire de battage.
Talkag, informer et former les paysans togolais sur la culture du riz pluvial
La plateforme TalkAG est mise à la disposition des agriculteurs africains pour débattre des différentes thématiques liées à l’agriculture. Plateforme digitale pour le paysan togolais, c’est le lieu où les riziculteurs débattent sur la cultures du riz, les méthodes adaptées pour une bonne production et récolte. Le Togo entend développer la culture du riz pour favoriser la consommation locale et en importer moins. Hé bien ! TalkAg c’est la solution pour que les riziculteurs se retrouvent en coopératives.
En définitive, il faut noter que la culture du riz pluvial couvre 35% de la culture de riz du continent. C’est un riz qui se cultive sans irrigation sur des parcelles plates ou en pente, entourées ou non de diguettes. Ces parcelles ont un bon drainage naturel et ne présentent pas d'accumulation d'eau superficielle. Les rendements moyens sont en général faibles, et se situent entre 0,5 et 1,5 tonnes/ha en Afrique.
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