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Traore Phénix Mensah

ADOPTER L’IRRIGATION EN AGRICULTURE POUR S'ADAPTER AU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE

En Afrique de l’ouest tout comme dans plusieurs autres régions ; l’agriculture constitue la principale source de revenus et d’emplois pour la grande majorité de la population. Mais force est de constater que la variabilité climatique a de plus en plus d’impact sur la production agricole. Or l’agriculture y est à 100% pluviale. Pour faire face à ces perturbations ; ne faudrait-il pas d’adopter véritablement l’irrigation comme solution alternative?







PROBLÉMATIQUE DE LA VARIABILITÉ CLIMATIQUE SUR L’AGRICULTURE



Le secteur agricole est l’un des premiers touchés par le dérèglement climatique. En effet, les aléas rendent de plus en plus difficile la production agricole. La faiblesse de la capacité de prévision des phénomènes climatiques, vient amplifier la situation. À ce propos, le CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel) est l’institution en charge. Mais celle-ci est confronté à des problèmes de ressources humaines, matérielles et financières.





Le décalage du cycle des cultures



Le retard des précipitation, la surabondance des pluies et leur raréfaction sont autant d’irrégularités qui peuvent modifier le cycle saisonnier des plantes car celles-ci n’auront pas le temps d’arriver à maturité. L’eau est sans doute un facteur de rendement capital.

De façon générale, nous assistons ces dernières années à un décalage remarquable du calendrier cultural. Une situation qui sans équivoque plonge les agriculteurs ruraux des difficultés à chaque nouvelle saison.









Le poids des incertitudes climatiques sur l’agriculture





Le manque de systèmes améliorés de collecte et de prévision des informations relatives au climat est dommageable à l’agriculture. Or ces systèmes peuvent conduire à des avancées en matière de diminution des coûts associés aux systèmes d’alerte rapide et éventuellement aux assurances dans le secteur de l'agriculture.



En effet, les impacts immédiats sont les pertes de semis et de récoltes et le développement des ravageurs de cultures. Ces impacts entraînent à leur tour l’affaiblissement des animaux et l’insécurité alimentaire. Bien qu’elles développent des stratégies d’adaptation, telles que les variétés améliorées et les techniques de conservation des eaux et de défense et de restauration des sols, les communautés semblent être désarmées par le phénomène.



Ceci peut diminuer le rendement agricole de 20 à 50 % en cas de sécheresse prolongée dans le Sahel. Il suffit, en effet, d’une légère diminution des précipitations ou d’une augmentation moyenne de 2° de la température durant la saison des pluies pour avoir une diminution de 10 % du rendement des cultures de mil et de sorgho.









LA RÉSILIENCE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE PAR L’IRRIGATION



Situation actuelle de l’irrigation en Afrique de l’ouest



L'irrigation n'a pas encore rencontré un grand succès en Afrique de l'Ouest ; mais elle est inscrite dans l’agenda de certains gouvernements. Quelques pays sorte du lot ; à l’instar du Nigeria, le Mali. En effet, malgré un potentiel irrigable global estimé à plus de 10 millions d'hectares en Afrique de l'Ouest ; moins de 10 % de ce potentiel sont effectivement irrigués aujourd'hui et il faudra un effort vigoureux pour doubler ce chiffre.

Quelles sont les nouvelles pistes à proposer pour rendre l'irrigation à la fois plus profitable et plus durable?











Nouvelles planification de développement de l'irrigation





L'amélioration de l'irrigation passe d'abord par l'élaboration de stratégies nationales à moyen terme, 5 à 10 ans, qui doivent s'inscrire dans une politique globale de développement rural et de gestion des ressources en eau.



L’irrigation est aujourd’hui considérée comme une technique indispensable selon les régions. Sans celle-ci, la production agricole serait pratiquement impossible dans les pays arides ; ou comme un moyen d’augmenter la productivité et l’intensité culturale, et de favoriser la diversité des cultures dans les pays les plus arrosés. D’où la grande diversité des techniques mises en place pour le contrôle de l’eau.



En effet, il en existe plusieurs techniques d’irrigation parmi lesquelles l’on a : l’irrigation de surface ( qui comprend l’irrigation par ruissellement, l’irrigation par planches, l’irrigation à la raie, l’irrigation par bassins), l’irrigation par aspersion, Les systèmes de micro-irrigation, l'irrigation goutte à goutte.



Les deux caractéristiques qui distinguent l’irrigation de surface des autres techniques d’irrigation sont que l’eau s’écoule librement sous l’action de la gravité et que les moyens sur le terrain de transport et de distribution sont la surface du champ.













Talkag à sa qualité de site d'information agricole, se positionne sans équivoque dans l'adoption des techniques d’irrigation en agriculture. Une nécessité qui s'imposera d’elle même. De quelles informations climatiques les agriculteurs ont-ils besoin ? Et comment leur fournir des prévisions qui leur soient réellement utiles ? Une question complexe, qui implique plusieurs disciplines avec des données de nature diverse. Pour, à la fois, établir des prévisions à l’échelle de temps et d’espace où travaillent les agriculteurs ; les ajuster aux contextes agricoles et techniques dans lesquels elles seront utilisées.





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