Voir plus de contenu
ou




Traore Phénix Mensah

LUTTER CONTRE LES ADVENTICES DANS LA CULTURE DE MANIOC POUR OPTIMISER LA CROISSANCE DES PLANTS

Dans la culture du manioc comme pour toutes les autres, les adventices constituent un frein à la croissance normale des plants. Alors la bonne gestion de celles-ci, contribue de façon optimale au rendement des cultures. Pour Talkag, cette étape culturale est une priorité, car une fois qu'elle est bien menée, elle participe au contrôle de bien d’autres éléments.











LA GESTION DE L’ENHERBEMENT DANS LA CULTURE DE MANIOC





Les adventices sont des plantes indésirables, qui généralement empêchent ou gênent le développement de la plante cultivée. Il est bien de connaître l’étendue de l'influence de ces dernières dans la culture de manioc et savoir aussi quand intervenir pour protéger les plants de manioc.













Impact de la concurrence entre le manioc et les adventices







D’une part, les mauvaises herbes constituent dans une culture un réservoir potentiel des parasites et maladies ; susceptibles de nuire la plante cultivée et par ricochet au rendement.



D’autre part, de par même leur présence dans le champ ; la concurrence des mauvaises herbes sur le manioc se traduit par une chute de la densité et du nombre de racines par plantes. En effet la compétition se fait pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs. Ainsi, il est estimé une réduction de la récolte de racines d’environ 60 % dans un champ où il n’y a jamais eu de sarclage.



Quant à la compétition pour la lumière ; c’est en début de cycle qu’elle advient. En effet, les adventices comme Euphorbia heterophylla ou Digitaria horizontalis, croissent rapidement. Ils peuvent donc dépasser les jeunes plants de manioc et leur faire de l’ombrage ; à cause du fait que le développement des boutures se fait lentement. Celles-ci sont donc sensible dans les premiers mois. Quant à la compétition pour l’eau, elle est variable selon la pluviométrie et l’environnement.



Aussi, une fois qu’elles sont mal géré, les mauvaises herbes peuvent aussi constituer une gêne lors des récoltes. En résumé, les mauvaises herbes retardent la croissance et réduisent la performance du manioc.



En outre, quand le champ est bien désherbé le rendement est de 30-40% de racines tubérisées de plus qu’un champ resté sans sarclage. La lutte contre les adventices est incontestablement l’une des parties capitales des travaux à réaliser après l'opération de plantation.



Enfin, rappelons que quand le couvert du manioc se forme ; l’ombrage du feuillage empêche généralement la pousse des adventices.















Quand agir contre les adventices dans la culture de manioc?







L’agriculteur doit se soucier de l’enherbement 3 à 4 semaines après la plantation. En effet à cette étape, les boutures ont à peine repris, la croissance des plants est lente. L'ombrage du manioc n'est donc pas encore suffisant pour empêcher le développement des adventices. En outre, la décision de sarcler peut être fonction de la gravité des mauvaises herbes présentes.



La fréquence et le nombre de séance de désherbage peuvent dépendre de plusieurs facteurs. Ainsi, la densité du feuillage sus évoquée en est un. En effet, Une densité plus grande est en faveur du manioc et le nombre de sarclage peut être réduit. La résistance des adventices couplée aux conditions agroécologiques en sont aussi d'autres facteurs.

Les conséquences sur le rendement est probablement réduit ; si les adventices ne dominent pas les plantes. Dans ce cas, la compétition ne s'exerce qu’au niveau de l'eau. Mais l’impact sur les plantes est importants quand les pluies se font rares. Dans cette situation, il est préférable que le sol soit mis au propre.



Tout compte fait, après le premier sarclage, un second peut se tenir au cours des semaines 8 et 12 ; puis un dernier entre les semaines 20 et 24 après la plantation ; tout en tenant compte de la pluviométrie. Le sarclage peut ne pas être nécessaire pendant la saison sèche, mais il est préférable de le faire avant la saison sèche et après la reprise des pluies.

En ce qui concerne la technique du désherbage, le nettoyage manuel demeure le plus répandu en Afrique. La mécanisation intervient tout de même par endroit. Mais précisons qu’un désherbage mécanique au-delà du premier mois après la plantation peut endommager les racines. Concernant l’utilisation des herbicides ; il faut faire un usage raisonné et choisir dans le respect des lois locales ad hoc.















Le manioc n’est pas une culture très exigeante ; mais il n'est pas du reste des effets néfastes des adventices. La bonne gestion de ceux-ci , combinée aux conditions agroécologiques et pluviométriques réunies ; peut promettre un rendement optimal. Ce en l’absence d’imprévu. Talkag au service du monde agricole, s’engage à toujours rapprocher l’information à sa communauté.



#Talkag #Manioc #Adventices


          LUTTER CONTRE LES ADVENTICES DANS LA CULTURE DE MANIOC POUR OPTIMISER LA CROISSANCE DES PLANTS