LES AUXILIAIRES, EFFICACES DANS LA GESTION DES PUCERONS VERTS DU TOURNESOL
La présence du puceron vert du prunier est signalée dans certaines parcelles de tournesol de France. Elle est néanmoins variable et en lien avec une météo capricieuse et l'arrivée des auxiliaires. Ces derniers jouent un rôle primordial pour contrôler ce ravageur, qui représente la principale menace pour les cultures de tournesol.
Description du puceron vert
Encore appelé brachycaudus helichrysi, le puceron a comme hôte primaire le prunier et différents arbres de la même famille (durant la saison froide). Il peut également se développer sur les chrysanthèmes et les cinéraires. Mais aussitôt en avril-mai qui représente l’époque de la migration impulsée par les insectes ailés, le tournesol devient un hôte secondaire de prédilection pour ce puceron. Il se pose sur les feuilles pour s’en nourrir par piqûre. Les pucerons rejoignent ensuite les capitules, encerclent les graines et peuvent ainsi causer de fortes pertes. Les tournesols sont sensibles aux attaques des pucerons, du stade 2 feuilles jusqu’au stade bouton étoilé. Le seuil est fixé à 10 % de plantes présentant des signes de crispation. Une observation tous les 3 à 4 jours permet de repérer une éventuelle évolution rapide des symptômes.
En cas d’attaque du puceron vert, on peut observer sur le tournesol une crispation des feuilles, déformation du feuillage, sous l’effet de la salive toxique des pucerons. La période de risque s'étend d’avril à juillet. Il faut donc surveiller les plantes dès la levée jusqu'à la formation du bouton floral. Sur 5 placettes, observer 10 plantes par placette.
Vérifier la présence des auxiliaires avant toute intervention
Lorsque les pucerons apparaissent tôt dans les champs, les auxiliaires peuvent les contrôler à eux seuls. Par contre si leur arrivée est décalée par rapport à une arrivée importante de pucerons ou bien si l’infestation en ravageurs est explosive avant l’apparition du bouton floral, une intervention insecticide est dans certains cas nécessaire. La période de sensibilité du tournesol aux pucerons verts s’étend de la levée jusqu’à l’apparition du bouton floral. Comme pour de nombreux pucerons, les auxiliaires peuvent contenir les populations en étant souvent actifs tôt sur le tournesol. Outre les prédateurs comme les coccinelles, les syrphes, les chrysopes et les punaises, les pucerons peuvent être décimés par des mycoses. Les hyménoptères parasites sont également très actifs mais plus tardivement à l’approche de la floraison.
Afin de permettre l'installation des auxiliaires et profiter de leur action, il est souvent recommandé d’endurer la présence de pucerons jusqu’au dépassement du seuil de nuisibilité. Dans les régions les plus chaudes, il est observé que les auxiliaires contrôlent généralement les pucerons sans planification préalable d’intervention avec insecticide. Les secteurs plus froids quant à eux, constatent un cycle un peu plus tardif des auxiliaires dû à un décalage entre l’arrivée et le développement précoce des pucerons. Une intervention insecticide est conseillée lorsque plus de 10 % des plantes montrent des crispations sur feuilles avant le stade formation du bouton floral.
#Puceron_vert #Tournesol #Ravageurs
#Tournesol #Ravageurs
Description du puceron vert
Encore appelé brachycaudus helichrysi, le puceron a comme hôte primaire le prunier et différents arbres de la même famille (durant la saison froide). Il peut également se développer sur les chrysanthèmes et les cinéraires. Mais aussitôt en avril-mai qui représente l’époque de la migration impulsée par les insectes ailés, le tournesol devient un hôte secondaire de prédilection pour ce puceron. Il se pose sur les feuilles pour s’en nourrir par piqûre. Les pucerons rejoignent ensuite les capitules, encerclent les graines et peuvent ainsi causer de fortes pertes. Les tournesols sont sensibles aux attaques des pucerons, du stade 2 feuilles jusqu’au stade bouton étoilé. Le seuil est fixé à 10 % de plantes présentant des signes de crispation. Une observation tous les 3 à 4 jours permet de repérer une éventuelle évolution rapide des symptômes.
En cas d’attaque du puceron vert, on peut observer sur le tournesol une crispation des feuilles, déformation du feuillage, sous l’effet de la salive toxique des pucerons. La période de risque s'étend d’avril à juillet. Il faut donc surveiller les plantes dès la levée jusqu'à la formation du bouton floral. Sur 5 placettes, observer 10 plantes par placette.
Vérifier la présence des auxiliaires avant toute intervention
Lorsque les pucerons apparaissent tôt dans les champs, les auxiliaires peuvent les contrôler à eux seuls. Par contre si leur arrivée est décalée par rapport à une arrivée importante de pucerons ou bien si l’infestation en ravageurs est explosive avant l’apparition du bouton floral, une intervention insecticide est dans certains cas nécessaire. La période de sensibilité du tournesol aux pucerons verts s’étend de la levée jusqu’à l’apparition du bouton floral. Comme pour de nombreux pucerons, les auxiliaires peuvent contenir les populations en étant souvent actifs tôt sur le tournesol. Outre les prédateurs comme les coccinelles, les syrphes, les chrysopes et les punaises, les pucerons peuvent être décimés par des mycoses. Les hyménoptères parasites sont également très actifs mais plus tardivement à l’approche de la floraison.
Afin de permettre l'installation des auxiliaires et profiter de leur action, il est souvent recommandé d’endurer la présence de pucerons jusqu’au dépassement du seuil de nuisibilité. Dans les régions les plus chaudes, il est observé que les auxiliaires contrôlent généralement les pucerons sans planification préalable d’intervention avec insecticide. Les secteurs plus froids quant à eux, constatent un cycle un peu plus tardif des auxiliaires dû à un décalage entre l’arrivée et le développement précoce des pucerons. Une intervention insecticide est conseillée lorsque plus de 10 % des plantes montrent des crispations sur feuilles avant le stade formation du bouton floral.
#Puceron_vert #Tournesol #Ravageurs
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