La consommation de la tomate augmente chaque année dans la sous région ; entraînant un engouement quant à sa production. Mais les producteurs peuvent avoir à faire face à des agressions mettant à mal leurs cultures. C’est le cas du mildiou, qui est l’une des maladies les plus désastreuses de la tomate. Un focus sur ladite maladie nous est donc exposé.





GÉNÉRALITÉ SUR LA MALADIE DU MILDIOU



Causée par le champignon Phytophthora infestans et Phytophthora parasitica, la maladie entraîne le dépérissement des plants de tomates souvent la perte de nombreux fruits. Les temps doux et humide (pluie, humidité élevée et températures comprises entre 12 et 25°C) lui sont favorables ; notamment donc la période allant de juin à septembre connaît son apparition. La maladie peut facilement détruire une récolte entière.





LES SYMPTÔMES DU MILDIOU DE LA TOMATE



Au titres des symptômes, notons que le champignon attaque les feuilles en premier. Ainsi; des taches, d’abord petites, jaunes puis brunes et qui sèchent rapidement font leur apparution. Ensuite les tiges sont également affectées, présentant de grandes taches brunes irrégulières. Aussi des marbrures brunes et souvent bosselées peuvent se présenter sur les fruits lorsque ceux-ci sont encore immatures. Aux derniers stades de l'infection, les plants de tomate ont l’air grillés.





PRÉVENTION DE LA MALADIE



La lutte préventive consiste dans un premier temps à maintenir une bonne aération autour des pieds de tomate lors de la plantation ; afin de limiter la propagation de la maladie et de favoriser le séchage du feuillage. Dans cette même perspective, il est bien d'éviter les plantations en situation ombragée allongeant le temps de ressuyage du feuillage après les pluies. Choisir des variétés tolérantes ou résistantes au mildiou. Il faudra supprimer les organes malades dès les premiers symptômes. En règle générale, la pratique de rotation est d’une importance capitale.





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