CONDITIONS DE CULTURE FAVORISANT LA BONNE SANTÉ DES TOMATES
À l’heure où la transformation locale se fait une place en Afrique, la tomate est l’un des produits les plus sollicités. C’est une culture qui a besoin de délicatesse et n’est pas à l'abri des agressions biotiques et abiotiques. Ceci dit, dans quelles conditions réussir la culture de la tomate?
LES BONNES CONDITIONS DE CULTURE
Choix de la parcelle et de la variété
Il convient de choisir un sol léger, fertile et équilibré, avec une exposition ensoleillée et aérée (un peu de vent est favorable) pour la culture de tomate. Ainsi, il faut éviter les plantations en situation ombragée allongeant le temps de ressuyage du feuillage après les pluies.
Évidemment, il est capital de choisir des variétés tolérantes, adaptées à sa région et des semences saines. Pour cela, il est profitable de ne pas se priver des conseils d’un technicien agricole. Le mildiou est le premier problème pour la culture des tomates. Alors, il faut choisir au moins quelques variétés résistantes au mildiou.
Aération des plants de tomate
En ce qui concerne la plantation, l’espacement entre les plants doit être raisonnable. Signalons que la distance dépendra aussi de la variété. En effet, Il existe des variétés qui sont plus « buissonnantes » que d’autres et qui nécessitent plus d’espaces. Avec de l’espace l’aération sera meilleure et la tomate bénéficiera de plus de lumière. Retenons tout de même qu’il est important de favoriser l’aération des cultures en respectant les densités de plantation.
Aussi est-il possible d’aérer les plantes par des effeuillages réguliers lors des opérations de taille ; à ce propos, il faut tailler les tomates uniquement les jours sans pluie, bien ensoleillés et de préférence chauds. Notons que le bon espacement permettra de limiter les contaminations quand la maladie survient.
Arrosage, paillage et fertilisation de la tomate
Pour ce qui est de l’arrosage, une précaution est à considérer ; il faut arroser au pied des plants le matin plutôt que le soir, sans mouiller les feuilles. À ce propos, un arrosage une fois par semaine (maximum 2) doit suffire (attention tout de même au stress hydrique). Dans le cas du goutte à goutte n’exagérez pas, non plus, l’arrosage.
Il est aussi conseillé de pailler (un plant de tomate assoiffé est plus fragile face aux agressions) la base des plants, car ce procédé a de multiples avantages. En effet, le paillage évite en particulier les éclaboussures d’arrosage, le tassement de la terre (on circule souvent entre les pieds de tomates) et le dessèchement de la terre. Mais encore faut-il bien choisir sa paille.
Il faut aussi noter qu’il est important d'éviter les excès d’azote, car ils rendent les tissus plus sensibles au champignon. Toutefois, il faut noter que la tomate étant gourmande a besoin d’une terre fertile.
La rotation
La rotation dans le cas de la tomate se révèle être indispensable. Notons que les tomates sont des légumes gourmands sensibles à des maladies et à des ravageurs tenaces. Alors, que convient-il de cultiver après elles, au même endroit ? D’une part, au vu de leur gourmandise, les tomates ont pour caractéristique de laisser un sol nettement vidé de ses éléments nutritifs. Il faut donc éviter de cultiver, à leur suite, des légumes ayant de forts besoins. D’autre part, il est déconseillé de conduire juste après la tomate, les membres de la même famille (Solanacées : aubergines, pommes de terre, poivrons) victimes des mêmes maladies et ravageurs. Ainsi, les planter côte à côte est une mauvaise idée.
Actions de lutte contre les maladies de tomate
En cas de détection de la présence d’une maladie, il est conseillé de supprimer les organes malades dès les premiers symptômes. Il convient de protéger les plants le plus tôt possible, car une fois déclarée la majorité des maladies sont difficiles à contrôler. Ceci implique donc une inspection régulière de la plantation. Des traitements préventifs sont indispensables en pépinière et en cours de culture durant les périodes à risque et restent le moyen de lutte le plus efficace. L’on préconise l’élimination des résidus de cultures après récolte, afin de détruire les germes éventuels.
LES RISQUES DE MALADIE ENCOURUS PAR LA CULTURE DE TOMATE
La culture de tomate est exposée aux maladies cryptogamiques (dues à un champignon), surtout si le temps est humide. En effet, par ces temps pluvieux, la culture de tomate est en proie à de multiples pathologies, à l'instar de la pourriture grise ou botrytis (LIRE : www.talkag.com ; l’anthracnose ( LIRE : www.talkag.com ; le mildiou (LIRE : www.talkag.com ; l’alternariose (LIRE: www.talkag.com ; l’oïdium (LIRE : www.talkag.com et aussi d’autres maladies qui ne sont pas directement dues à l’humidité tout comme le cul noir ; la maladie bronzée ( www.talkag.com )...
#Tomate
LES BONNES CONDITIONS DE CULTURE
Choix de la parcelle et de la variété
Il convient de choisir un sol léger, fertile et équilibré, avec une exposition ensoleillée et aérée (un peu de vent est favorable) pour la culture de tomate. Ainsi, il faut éviter les plantations en situation ombragée allongeant le temps de ressuyage du feuillage après les pluies.
Évidemment, il est capital de choisir des variétés tolérantes, adaptées à sa région et des semences saines. Pour cela, il est profitable de ne pas se priver des conseils d’un technicien agricole. Le mildiou est le premier problème pour la culture des tomates. Alors, il faut choisir au moins quelques variétés résistantes au mildiou.
Aération des plants de tomate
En ce qui concerne la plantation, l’espacement entre les plants doit être raisonnable. Signalons que la distance dépendra aussi de la variété. En effet, Il existe des variétés qui sont plus « buissonnantes » que d’autres et qui nécessitent plus d’espaces. Avec de l’espace l’aération sera meilleure et la tomate bénéficiera de plus de lumière. Retenons tout de même qu’il est important de favoriser l’aération des cultures en respectant les densités de plantation.
Aussi est-il possible d’aérer les plantes par des effeuillages réguliers lors des opérations de taille ; à ce propos, il faut tailler les tomates uniquement les jours sans pluie, bien ensoleillés et de préférence chauds. Notons que le bon espacement permettra de limiter les contaminations quand la maladie survient.
Arrosage, paillage et fertilisation de la tomate
Pour ce qui est de l’arrosage, une précaution est à considérer ; il faut arroser au pied des plants le matin plutôt que le soir, sans mouiller les feuilles. À ce propos, un arrosage une fois par semaine (maximum 2) doit suffire (attention tout de même au stress hydrique). Dans le cas du goutte à goutte n’exagérez pas, non plus, l’arrosage.
Il est aussi conseillé de pailler (un plant de tomate assoiffé est plus fragile face aux agressions) la base des plants, car ce procédé a de multiples avantages. En effet, le paillage évite en particulier les éclaboussures d’arrosage, le tassement de la terre (on circule souvent entre les pieds de tomates) et le dessèchement de la terre. Mais encore faut-il bien choisir sa paille.
Il faut aussi noter qu’il est important d'éviter les excès d’azote, car ils rendent les tissus plus sensibles au champignon. Toutefois, il faut noter que la tomate étant gourmande a besoin d’une terre fertile.
La rotation
La rotation dans le cas de la tomate se révèle être indispensable. Notons que les tomates sont des légumes gourmands sensibles à des maladies et à des ravageurs tenaces. Alors, que convient-il de cultiver après elles, au même endroit ? D’une part, au vu de leur gourmandise, les tomates ont pour caractéristique de laisser un sol nettement vidé de ses éléments nutritifs. Il faut donc éviter de cultiver, à leur suite, des légumes ayant de forts besoins. D’autre part, il est déconseillé de conduire juste après la tomate, les membres de la même famille (Solanacées : aubergines, pommes de terre, poivrons) victimes des mêmes maladies et ravageurs. Ainsi, les planter côte à côte est une mauvaise idée.
Actions de lutte contre les maladies de tomate
En cas de détection de la présence d’une maladie, il est conseillé de supprimer les organes malades dès les premiers symptômes. Il convient de protéger les plants le plus tôt possible, car une fois déclarée la majorité des maladies sont difficiles à contrôler. Ceci implique donc une inspection régulière de la plantation. Des traitements préventifs sont indispensables en pépinière et en cours de culture durant les périodes à risque et restent le moyen de lutte le plus efficace. L’on préconise l’élimination des résidus de cultures après récolte, afin de détruire les germes éventuels.
LES RISQUES DE MALADIE ENCOURUS PAR LA CULTURE DE TOMATE
La culture de tomate est exposée aux maladies cryptogamiques (dues à un champignon), surtout si le temps est humide. En effet, par ces temps pluvieux, la culture de tomate est en proie à de multiples pathologies, à l'instar de la pourriture grise ou botrytis (LIRE : www.talkag.com ; l’anthracnose ( LIRE : www.talkag.com ; le mildiou (LIRE : www.talkag.com ; l’alternariose (LIRE: www.talkag.com ; l’oïdium (LIRE : www.talkag.com et aussi d’autres maladies qui ne sont pas directement dues à l’humidité tout comme le cul noir ; la maladie bronzée ( www.talkag.com )...
#Tomate