La flambée des cours du blé et du maïs consécutive à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à l’interruption des exportations de ces deux producteurs majeurs de céréales (25% des exportations mondiales de blé et 16% de celles de maïs) suscite une demande additionnelle de brisures de riz dédiée à l’alimentation animale.



Les importateurs sont en pourparlers pour acheter des volumes supplémentaires de riz brisé pour engraisser les porcs et autres animaux, estiment des négociants et analystes, interrogés par Reuters. Généralement le riz se négocie avec une forte prime par rapport au blé. Mais, la hausse de 50% du prix du blé en un mois a considérablement réduit la différence entre les deux céréales et a même rendu le blé plus cher que certaines qualités inférieures de riz.



La Chine, où se trouve le plus grand marché mondial d’aliments pour animaux, avait réservé jusqu’à 2 millions de tonnes (Mt) d'importations de maïs ukrainien pour cette année. Des expéditions qui sont pour une grande partie menacées compte tenu de la perturbation des chaînes logistiques ukrainiennes. Pour remplacer ces volumes perdus, la Chine devrait importer environ 3 Mt de brisures de riz, contre environ 2 Mt par an au cours des deux dernières années, selon un négociant en riz basé à Pékin.



Source : www.commodafrica.com



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