Les maladies les plus fréquentes pour les plantes d'ails
Il existe plusieurs maladies fongiques et virales qui s’attaquent à l’ail tout comme aux autres légumes de la famille des Lilliacées. Entre autres, la pourriture fusarienne, Fusarium cumorium, s’attaque au plateau du bulbe et aux racines, et se développe généralement dans un sol chaud et humide. Les premiers symptômes se manifestent par le jaunissement de la pointe des tiges et évoluent vers le dépérissement des racines qui brunissent et se vident de leur contenu. Les spores du champignon se trouvent en dormance dans le sol et sur des résidus de plantes. Dans ce cas, une rotation de culture avec des plantes de familles différentes des Liliacées est
indiquée (OMAFRA, 2002).
Les autres maladies reconnues pour attaquer l’ail sont la moisissure blanche, Sclerotinia cepivorum, et les maladies causées par le champignon Botrytis. Les maladies causées par Penicillium, dont les symptômes sont des moisissures bleu-vert à la base du bulbe, s’attaquent surtout aux caïeux durant l’entreposage (OMAFRA, 2002).
Moyens de prévention
Le meilleur moyen de prévenir la maladie est de semer des caïeux sains et non infectés.
Les virus sont présents dans pratiquement toutes les variétés d’ail, mais à l’état latent seulement à moins que l’ail ne subisse un stress ou que sa croissance ne soit interrompue.
L’utilisation de semences saines, une bonne régie de fertilisation et d’irrigation sont les moyens efficaces de prévenir ou de limiter l’apparition des maladies virales.
Qu'en est-il des ravageurs ?
Les insectes qui s’attaquent généralement aux oignons sont susceptibles de causer des dommages à l’ail. Les larves de la mouche de l’oignon, Delia antiqua, les thrips de l’oignon, Thrips tabaci, et les vers fils de fer sont les plus dommageables dans les cultures commerciales d’ail. Les thrips de l’oignon causent des dommages aux feuilles et aux autres parties de la plante qui laissent couler la sève dont les insectes se nourrissent. Les plants atteints finissent par flétrir et mourir. Ces insectes se réfugient dans les mauvaises herbes en sénescence qui se trouvent autour des champs et la fauche s’avère nécessaire pour détruire
leur habitat. La coccinelle est un prédateur naturel des thrips de l’oignon et il est important de favoriser un habitat adéquat à son développement. L’huile de Neem est efficace et doit être utilisée au début du cycle de croissance de l’ail, en cas d’infestation et en dernier recours.
La teigne du poireau, Acrolepiopsis assectella, s’attaque aussi aux feuilles de la plante en creusant des galerieset cause parfois des distorsions. Les tiges et les bulbes peuvent aussi être attaqués et les dommages causés deviennent des portes d’entrée aux champignons et aux bactéries pathogènes secondaires. Dans le cadre du projet supervisé par la Filière, aucun insecte nuisible ne s’est attaqué à l’
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