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Traore Phénix Mensah

LES MICROORGANISMES DU SOL, UNE MICROBIOLOGIE CAPITAL DANS L’ADAPTATION AU STRESS DES CULTURES





Les microorganismes à l’instar des bactéries, champignons, protozoaires, nématodes… représentent 75 à 90 % de la biomasse vivante du sol. Leur rôle est capital dans la décomposition des fragments les plus fins de matières organiques, contribuent au recyclage des nutriments et facilitent l'absorption des éléments par les racines.



Les microorganismes constituent donc la pierre angulaire de la fertilité biologique des sols et aussi une microbiologie capitale dans l’adaptation au stress des cultures.





DEUX GRANDES CATÉGORIES DE STRESS SONT CAPABLE D’AFFECTER NOS PLANTES :



Les stress biotiques (les pathogènes et les ravageurs des cultures) et les stress abiotiques (engendrés par des carences nutritionnelles ou hydriques, par des accidents climatiques comme la sécheresse)





DES SOLUTIONS SOMMAIRES CONTRE LES STRESS DE CULTURE



En agriculture conventionnelle, il existe des solutions,quoique à court terme,qui permettent de pallier les stress des plantes. Ainsi, l’utilisation des engrais de synthèse répond aux stress nutritionnel et l’utilisation des produits phytosanitaires aux stress biotiques.





QU’EN EST-IL DES STRESS ABIOTIQUES LIÉS AU CLIMAT ?



L’anticipation et le contrôle des stress abiotiques liés au climat est difficile. Alors, un sol vivant riche en diversité microbienne permet de résister à ce type de stress grâce à une meilleure résilience de l’écosystème.



La production de molécules comme l’acide salicylique ou les exopolysaccharides par les microorganismes du sol sont, par exemple, très importants dans l’aide à la lutte contre la sécheresse.

Les microorganismes jouent un grand rôle à l’adaptation aux stress salins et alcalins, à la détoxification en métaux lourds mais aussi aux stress liés à la lutte contre des attaques de pathogènes et de ravageurs.





MAINTENIR UN SOL VIVANT RICHE EN DIVERSITÉ MICROBIENNE



Il est donc primordial de maintenir un environnement permettant le développement de ces microorganismes ainsi que l’expression optimale de leurs diverses fonctions.



Ceci, en adoptant des pratiques agricoles visant à apporter d’une part le «gîte» qui nécessite un sol qui puisse présenter les conditions nécessaires pour tous les organismes du sol, du plus petit au plus gros. D’autre part, il faudra un «couvert» aux microorganismes qui s’en serviront pour se nourrir.





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          LES MICROORGANISMES DU SOL, UNE MICROBIOLOGIE CAPITAL DANS L’ADAPTATION AU STRESS DES CULTURES