La Côte d’Ivoire fort de son potentiel, doit maintenant viser la transformation.
La Côte d’Ivoire a mis un peu moins de cinq ans pour s’imposer comme le premier producteur mondial de noix de cajou, devant l’Inde. Cette performance fait suite à la réforme lancée en 2013 et pilotée par le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA). Cette révision du cadre avait essentiellement pour but de répondre au souhait énoncé par le président Ouattara d’optimiser la production afin de garantir un prix plus rémunérateur aux producteurs. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire doit relever le défi de l’industrialisation. Seulement 7 % de la production ivoirienne sont aujourd’hui transformés sur place, alors que l’Inde ou le Vietnam, troisième producteur mondial, transforment la totalité de leur récolte.