L’on se rappelle qu’à la demande du président Muhammadu Buhari
la Banque centrale du Nigeria (CBN) ne fournira plus de devises pour l’importation de produits alimentaires au Nigéria. Une décision qui a précédé la fermeture des frontières dont la filière manioc en pâtit.
Selon le président Muhammadu Buhari « les réserves de change seront conservées et utilisées strictement pour la diversification de l'économie et non pour encourager une plus grande dépendance à l'égard des factures d'importation de produits alimentaires étrangers ». C’est ainsi alors que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a ajouté le manioc et ses dérivés sur la liste des produits soumis à des restriction des changes afin de stimuler la production locale et stabiliser les prix. Le Nigeria est le premier producteur mondial de manioc avec une production de 53 millions de tonnes (Mt) mais importe du manioc et ses dérivés pour environ $600 millions par an. Des actions sont menés en parallèle pour accroître la productivité, qui est en moyenne de 20 tonnes par hectare. Cela passe notamment par une collaboration avec l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) pour la production et la distribution de cultivars de manioc pouvant augmenter les rendements jusqu’à 40 tonnes par hectare.
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SOURCE:
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