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Traore Phénix Mensah

"Les chaînes de valeur agricoles au défi de la biodiversité : l'exemple du cacao-chocolat”



Sous la houlette de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), think tank français une étude a été mené avec pour objectif d'évaluer "les risques que fait peser la culture du cacao sur la biodiversité non seulement à travers la déforestation, mais également au niveau des parcelles de culture."



Selon l’étude co-rédigée par trois chercheurs, Frédéric Amiel, Yann Laurans et Alexandre Muller, il faut regarder l'ensemble de la chaîne de valeur cacao/chocolat et non seulement la partie de la production et des pratiques des cacaoculteurs. Sont passées en revue les pratiques culturales, certes, mais aussi la pertinence des différentes initiatives du commerce équitable, produit bio, certification et les multiples initiatives des entreprises. En effet, il en ressort de l’étude que, compte tenu de la spécificité des grands cycles du cacao, il est nécessaire d’envisager la question de l’impact de la filière cacao/chocolat sur la biodiversité au niveau de la chaîne globale de valeur. La perspective adoptée dans cette étude, dite des chaînes globales de valeur, permet, au-delà des questions légitimes des impacts directs des modes de production sur les écosystèmes, de poser la question du rôle de l’ensemble de la filière dans la protection de la biodiversité. Il faut reconnaître que la filière cacao/chocolat a connu au cours des dernières décennies des transformations importantes. Aussi, tirées par la demande mondiale, les surfaces dédiées à la production de cacao sont passées depuis les années 1970 de 4 à plus de 10 millions d’hectares. Une expansion qui s’est faite, pour la moitié au moins, au détriment des forêts naturelles. Peu d’études pourtant permettent d’établir avec certitude la part que le cacao a pris dans le phénomène de déforestation globale.

#Chaînes_de_valeur #Cacao

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SOURCE: www.commodafrica.com