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Traore Phénix Mensah

Le stockage des produits vivriers et semenciers par les méthodes et dispositifs traditionnels: Structures ouvertes (Cas du Stockage à terre)





Le taux annuel des pertes dues à un mauvais stockage des produits agricoles au niveau de la ferme et du village dans les pays tropicaux est énorme. Chez certains agriculteurs, après les récoltes, l’on peut constater le choix du stockage à terre.



Il s'agit là d'un stockage provisoire qui fait immédiatement suite à la récolte et qui ne dure que quelques jours, soit que l'agriculteur n'ait pas eu le temps de rentrer tout de suite ce qu'il a ramassé, soit qu'il désire le laisser sécher un certain temps ainsi, si la pluie n'est pas à craindre. Malheureusement, au cours de ce laps de temps, si bref soit-il, il peut se produire des pertes appréciables: le paddy, par exemple, est dévoré ou emporté par les rats des champs dans leurs terriers, l'arachide, au Sénégal, est piquée par des punaises du genre Aphanus (appelées localement: «wangs») qui sucent l'huile de l'amande. Les pertes après récolte sont une problématique majeure pour tous les acteurs de l’agriculture africaine en raison des impacts importants qu’elles présentent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : elles représentent, pour le continent, environ 37% de la production et sont évaluées à 48 milliards $ dans leur ensemble, soit l’équivalent du PIB du Ghana en 2017.

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SOURCE: www.nzdl.org


            Le stockage des produits vivriers et semenciers par les méthodes et dispositifs traditionnels: Structures ouvertes (Cas du Stockage à terre)