Selon le service de conseil commercial N’Kalô, l’inquiétude se propage au Nigeria et au Bénin face à des pluies toujours présentes. Or en général, les pluies semblent s’être arrêtées ces derniers temps dans la majorité des zones de productions de noix de cajou en Afrique de l’Ouest. Une météorologie favorable qui permettra la floraison dans de bonnes conditions.
Une baisse de la production est envisageable au Nigeria et au Bénin, alors que dans le même temps, on devrait s’attendre à une croissance de la production dans le reste de l’Afrique de l’Ouest. En effet dans ces deux pays, La pluie tombe toujours, freine la floraison et endommage les anacardiers déjà en floraison. Bien qu’aucun pronostic ne puisse être réalisé à ce stade de la production, il est envisageable que cette situation puisse avoir des retombées sur la production. Il est à noter que cette situation inquiétante n’a pas été intégré par le marché jusqu’à présent. En Afrique, la Tanzanie a déjà entreposé 100 000 tonnes dans les magasins officiels et que 75 000 d’entre eux ont déjà été vendus et les prix sont en légère hausse. Au Mozambique, la situation inquiète les transformateurs pendant que dans le même temps la commercialisation s’intensifie. En effet, les transformateurs du pays s’inquiètent des prix payés par certains exportateurs nettement au-dessus des prix pratiqués sur le marché international. Ils soupçonnent ces exportateurs de faire passer des marchandises par la Tanzanie ou de ne pas payer la Taxe sur l’exportation de noix de cajou brute (Sobretaxa). Ainsi, les transformateurs s’inquiètent de la généralisation d’un prix trop élevé qui ne leur permettrait plus d’acheter les marchandises et de travailler par la même occasion. Sur le marché international, la demande d’importation d’amande de cajou ralentie sur les marchés occidentaux. Les stocks des importateurs sont désormais prêts à faire face aux fêtes de fin d’année.
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SOURCE:
www.commodafrica.com