Du fait de l’utilisation d’engrais contenant peu d’azote et d’un faible tallage, la céréale bio bénéficie d’un développement végétatif moins dense qu’en conventionnel. De ce fait, la pression des maladies cryptogamiques est aussi plus faible. Les principales maladies rencontrées en blé tendre de printemps sont la rhynchosporiose, l’oïdium, la rouille jaune et la rouille brune, ainsi que la fusariose de l’épi.
Le choix variétal est important afin de limiter les pertes de rendement dues aux maladies. On constate que les maladies du feuillage ont moins d’impact en blé de printemps qu’en blé d’hiver. Le soufre est le seul fongicide autorisé et homologué. Il peut être appliqué contre l’oïdium à la dose de 8 kg de matière active par hectare. En pratique, cela se fait rarement. Le criocère et les pucerons sont souvent présents dans les céréales biologiques mais sans causer beaucoup de dégâts. Lors de fortes pressions de pucerons, les insecticides utilisés sont à base de plantes. Économiquement, cela ne se justifie que rarement et bon nombre préfère compter sur les prédateurs naturels.
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SOURCE:
www.terre-net.fr
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