Voir plus de contenu
ou




Bonnet Aurélien

Pour la troisième année consécutive, le marché du biocontrôle enregistre en France une croissance à deux chiffres

La publication par le gouvernement en janvier des statistiques de vente des produits phytosanitaires en France en 2018 indique que les produits de biocontrôle, à risque faible, représentent 24 % de la quantité de substances actives (QSA), soit + 20 % en un an. Il s’agit d’agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. [...] D’après une enquête de l’association IBMA auprès de 542 agriculteurs en 2018, l’usage des produits de biocontrôle est plus répandu dans les cultures spécialisées qu’en grandes cultures. Ainsi, 34 % seulement des céréaliers déclarent en utiliser, contre 57 % des vignerons ou 84 % des maraîchers. L’outil le plus utilisé est le phosphate ferrique contre les limaces. Il serait aujourd’hui employé sur 300 000 ha, soit 10 % des surfaces traitées contre ce ravageur. D’après Arvalis-Institut du végétal, l’adoption de ce produit s’explique par une efficacité et un coût similaires à la solution conventionnelle (hors génériques), le même matériel et la même technique d’application. Dans le cadre d’une protection intégrée, l’institut souligne l’intérêt du piégeage pour évaluer la pression du ravageur, ainsi que des leviers agronomiques préventifs (travail du sol, rotation).



#Biocontrôle #Phytos #Ravageurs #Cultures



SOURCE: www.terre-net.fr


           Pour la troisième année consécutive, le marché du biocontrôle enregistre en France une croissance à deux chiffres