D’un coût de $ 35 millions, entièrement financé par la Banque mondiale, le gouvernement ghanéen est en train de développer un projet d’irrigation de la rive gauche de Kpong dans le cadre du Ghana Commercial Agriculture Project (GCAP) du ministère de l’Alimentation et de l’agriculture.
De tout temps les fléaux naturels que sont l'excès et la pénurie d'eau ont menacé l'agriculture. A l'heure actuelle, malgré les progrès considérables des connaissances en matière de météorologie, l'utilisation de satellites météorologiques et les techniques avancées de simulation de climat sur ordinateur, les agriculteurs sont plus exposés que jamais aux extrêmes climatiques. Il s'avérera impossible de maximiser la production agricole à partir de ressources en eau limitées si des solutions ne sont pas trouvées aux problèmes qui accentuent les effets des catastrophes naturelles. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet d’irrigation au Ghana. L e système dans ce projet, est entièrement automatisé assurera le paiement des agriculteurs de l’eau utilisé pour l’irrigation des exploitations. En l”espèce, ce projet, qui doit s’étendre sur 2 000 hectares de terres, assurera la gestion de l’eau utilisée par plus de 1 000 agriculteurs qui produisent du riz, du maïs et des légumes à des fins commerciales, et permettra de réduire le taux d’importation du pays. Actuellement le projet est en cours de réalisation (une avancée estimée à 63 %) et devrait être entièrement achevé au mois de décembre.Ce projet d’irrigation est le troisième plus grand aménagement destiné à l’irrigation du pays, il facilitera la culture tout au long de l’année sans rencontrer des problèmes d’approvisionnement en eau. Un aménagement conséquent qui augmentera la productivité des agriculteurs et générera davantage de profits. Les agriculteurs bénéficieront également de formations qui leur permettront d’acquérir de meilleures pratiques agronomiques. Du point de vue des installations, une surveillance s’opère sur le niveau de l’eau dans les canaux d’approvisionnement et un contrôle de la quantité d’eau utilisée pour l’irrigation par les agriculteurs afin de déterminer une facture précise selon l’eau consommée; car il faut reconnaitre qu’avec 70 % de la consommation mondiale d’eau, l’agriculture est sans conteste le secteur d’activité le plus consommateur d’eau.
#Eau #Irrigation #Agriculture #Ghana
SOURCE:
www.commodafrica.com