La semaine a été ponctuée par la propagation du covid-19 à travers le monde et les mesures prises par les différents gouvernements pour l’endiguer. La guerre des prix du pétrole est partie en vrille à mesure que la certitude d’une récession a été confirmée. Le pétrole a atteint durant la semaine son niveau le plus bas en 20 ans. Puisque le prix de l’éthanol et donc du maïs est étroitement à celui du pétrole.
Le blé et le soya ont par contre terminé en hausse grâce à des commandes provenant de la Chine. Les commandes ont totalisé 756 000 tonnes de maïs, 340 000 tonnes de blé dur rouge d’hiver et 110 000 tonnes de soya. Ces ventes ont donné un regain de confiance face à l’entente entre la Chine et les États-Unis. Depuis le 15 janvier, les ventes vers la Chine étaient au point mort et les achats chinois provenaient surtout de l’Amérique du Sud. Le blé a pour sa part bénéficié de la forte demande pour le pain et les pâtes dans le présent contexte. La FAO a d’ailleurs dit craindre une inflation des prix dans l’alimentation à la suite des mises en quarantaine et des achats massifs qui ont suivi dans les épiceries. Selon un économiste principal de la FAO et des analystes agricoles, il existe de nombreuses réserves de céréales de base et d’oléagineux dans les principaux pays exportateurs mais une panique pourrait compromettre le libre échange des biens entre pays.