En janvier dernier, le service changement climatique de Copernicus (C3S) a annoncé que 2019 avait été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, poursuivant une série de cinq années consécutives d’une exceptionnelle chaleur.
Les conclusions de l’étude de HHFA, un cabinet de conseil, sont implacables : si les pluies se sont accrues au nord de l’Europe, avec une augmentation allant jusqu’à 70 mm tous les dix ans depuis les années 1960, elles se sont raréfiées au sud, avec une réduction allant jusqu’à 90 mm tous les dix ans. Si l’on en croit les prévisions, le changement climatique devrait déstabiliser l’agriculture dans de nombreuses parties de l’Europe. Les fortes précipitations qui détruisent les récoltes et inondent les terres arables pourraient, elles aussi, croître au centre et à l’est de l’Europe : un récent rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) table en effet sur une hausse qui pourrait se monter à 35 %. Pour être abondante, chaque culture a besoin d’une combinaison spécifique de conditions ; son cycle dépend d’événements caractéristiques qui doivent intervenir à un moment précis. Par conséquent, dès que le train climatique déraille, la récolte trinque. Mais en poussant plus vite sous l’effet des températures plus élevées, les cultures n’ont pas le temps d’accumuler suffisamment de matière biologique ; elles sont donc souvent moins abondantes. Entre 2051 et 2080, les rendements de maïs au Portugal pourraient chuter de 20 à presque 29 kg/ha/an, tandis que certaines études tirent la sonnette d’alarme sur la baisse de qualité du raisin espagnol.
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SOURCE:
fr.euronews.com
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