Avec la crise de Coronavirus, la France a baissé les exportations de ces produits. Cette situation touche également la filière laitière. Comme la France, les pays voisins ont tendance à privilégier l’approvisionnement national. Pour les exports vers pays tiers, si les contrats qui ont été signés dans le passé sont honorés dans la mesure du possible, il n’y a pratiquement plus de commande pour l’avenir, selon les opérateurs. D’autant plus que des difficultés d’approvisionnement viennent s’ajouter. Bien que les frontières restent toujours ouvertes d’un point de vue commercial, les contrôles sanitaires sont renforcés et limitent les mouvements, et des sociétés de transport ont parfois du mal à trouver des chauffeurs. Il ne reste plus que quelques acheteurs qui ont une approche plutôt opportuniste et qui sont prêts à acheter, mais à des tarifs bien moindre. Aujourd’hui les opérateurs et exportateurs sont donc dans une logique d’attente, puisqu’ils ne vont pas, sauf s’ils ont le couteau sous la gorge, dévaloriser leurs produits à l’export. Face à la perte de débouchés, les laiteries demandent aux éleveurs de lever le pied sur la production.
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SOURCE:
www.agri-mutuel.com