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Emart Gilbert

La crise du Covid-19 fait craindre pour la sécurité sanitaire des planteurs de cacao ivoiriens; une crainte qui s’étend tout doucement à leur sécurité alimentaire.

Une inquiétude relayée par le Cirad dans le cadre d’une étude réalisée en collaboration avec l’ONG Sadigri et le Centre d’Innovations vertes de l’agence allemande de coopération internationale, la GIZ.



Les pertes de revenus s’observent d’abord, par la fermeture des frontières qui a entraîné un manque de main d’œuvre en pleine campagne intermédiaire du cacao. Ensuite s’ajoutent des transports moins fréquents qu’à l’accoutumé car les intermédiaires craignent de contracter le coronavirus. Plus largement, les ralentissements de transports concernent le secteur maritime. Une situation qui a d’ores et déjà touché les secteurs du caoutchouc et de l’anacarde. Enfin, les planteurs de cacao sont aussi des cultivateurs de produits vivriers (manioc, igname, maïs, riz, etc.), qui participe à leur autosuffisance alimentaire, car une partie de ces récoltes est vendue sur les marchés des villes voisines ou à Abidjan et apportent un complément de revenus utiles à l’achat du riz importé et du poisson. Mais cette activité se trouve menacée par les limitations des transports. Si les risques de pénuries alimentaires dans les villages est limitée, cela constitue néanmoins un point de vigilance, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement et l’écoulement des denrées alimentaires.



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          La crise du Covid-19 fait craindre pour la sécurité sanitaire des planteurs de cacao ivoiriens; une crainte qui s’étend tout doucement à leur sécurité alimentaire.