Avec environ 700 000 tonnes annuelles d'arabica, l’Éthiopie est le premier producteur du continent. Il n'est que le second exportateur en revanche (après l'Ouganda), compte tenu de sa très forte demande intérieure (50 % environ consommé sur place). Hélas, selon les prévisions , le changement climatique pourrait réduire les rendements du café jusqu’à 25 % d’ici 2030
Les caféiers se trouvent encore à l’état sauvage partout en Éthiopie où il existe encore des milliers de variétés inconnues . L’Éthiopie est le principal producteur de café d’Afrique subsaharienne et le cinquième plus gros producteur du monde après le Brésil, le Vietnam, la Colombie et l’Indonésie. Il représente entre 7 et 10% du total de la production mondiale. Le café est une source cruciale de devises étrangères (1/3 des revenus de l'export), mais aussi, il joue un rôle économique et social pour la population, notamment dans la région de Jimma dans le Sud-Ouest éthiopien.
D’après une étude du cabinet de conseil McKinsey publiée récemment, les rendements de la fève pourraient baisser jusqu’à 25 % d’ici 2030 dans l’hypothèse d’une chute des précipitations et d’épisodes de sécheresse plus fréquents. La filière café dans le pays sera donc l’une des plus affectées par les conséquences du changement climatique dans les prochaines années.
Cette nouvelle perspective reste inquiétante dans la mesure où le secteur peine déjà à améliorer sa productivité encore faible par rapport aux standards mondiaux.
En effet, le rendement du café en Éthiopie tourne autour de 0,7-0,8 tonne par hectare contre 1,5 tonne au Brésil. Il faut souligner que cette étude vient s’ajouter aux précédents rapports sur cette problématique, qui prévoient notamment un recul des zones favorables à la production caféière en Éthiopie en raison du changement climatique.
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SOURCE: www.agenceecofin.com
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