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Bonnet Aurélien

Quelle stratégie de traitement antiparasitaire contre les strongles digestifs?

Pour favoriser l’immunité, diminuer le risque de résistances et minimiser les résidus de traitements dans l’environnement, il est préférable de cibler les traitements, c’est-à-dire traiter aux moments les plus opportuns : en cours de saison de pâturage si le risque devient trop important, et/ou à la rentrée à l’étable si nécessaire. De nombreuses méthodes existent pour aider à la décision de traitement, mais les plus judicieuses sont les suivantes : Les traitements à l’échelle du lot et les traitements à l’échelle de l’individu.



Pour les traitements à l’échelle du lot, des logiciels en ligne, comme Parasit’sim® permettent de simuler le risque sur des bovins en pâture dans certaines situations-types de conditions météorologiques ou de conduites de pâturage. A la rentrée à l’étable, le dosage du pepsinogène (marqueur de l’intensité des lésions de la caillette causées par les strongles digestifs, recherché dans le sang) sur 5 à 10 génisses, permet d’évaluer si le plan de contrôle du parasitisme a été suffisant pendant la saison de pâturage, et si un traitement est nécessaire. En ce qui concerne les traitements à l’échelle de l’individu, on peut même aller plus loin dans le traitement ciblé en ne traitant que les animaux les plus sensibles aux parasites. Les dernières études montrent qu’un bon indicateur pour sélectionner ces animaux est le GMQ (Gain Moyen Quotidien). Une stratégie possible est de peser les génisses à la sortie en pâture, puis deux mois plus tard pour ne traiter que les animaux n’ayant pas atteint un GMQ suffisant.



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SOURCE: www.lafranceagricole.fr



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