LA BURSITE INFECTIEUSE : LA MALADIE VIRALE CONTAGIEUSE AVIAIRE
Connue sous le nom de maladie de Gumboro, la bursite infectieuse est une maladie virale contagieuse aviaire qui touche les oiseaux sur l'ensemble de la planète. Son effet économique dans le monde est considérable. Elle est causée par un virus de la famille des birnavirus. La distribution est mondiale et les oiseaux les plus vulnérables sont les poulets en jeune âge. Que faut-il savoir sur la maladie de Gumboro ?
Mode de transmission de la maladie
Tout d’abord, l’aviculteur doit savoir qu’il s’agit d’une maladie très contagieuse. Le virus est excrété dans les fientes des oiseaux porteurs pendant 2 semaines après la contamination. Ensuite, le virus persiste dans l’environnement pendant une très longue période. Il peut aussi être transmis d’un troupeau à l’autre par différents vecteurs mécaniques, dont les insectes.
Manifestation de la maladie
En fonction de l’âge et du statut immunitaire de l’oiseau, l’infection peut être : Subclinique (se manifestant avant 3 semaines) : Il s’agit de la forme la plus fréquente et celle qui cause une suppression du système immunitaire : Elle se manifeste pas des retards de croissance, des échecs vaccinaux et l’apparition des maladies concomitantes.
Quant au signe clinique ( se manifestant à partir de 3 à 6 semaines) : La maladie apparaît subitement avec une guérison à l’intérieur d’une semaine. Les manifestation se présentent comme suit : Les oiseaux se «picochent » la région cloaquale, on remarque une diarrhée aqueuse, une déshydratation, anorexie, soif intense, un plumage huileux et ébouriffé, une inflammation du cloaque, un retard de croissance, une mortalité possible lorsqu’il s’agit d’une souche particulièrement virulente
Modes de préventions contre la maladie de gumboro
La principale méthode de prévention reste la vaccination. Elle peut se faire par vaporisation, eau de boisson, sous-cutané ou oculaire entre 1 et 21 jours d’âge, en période d’élevage des poulettes commerciales, de même que la vaccination des parents dans les troupeaux reproducteurs (afin d’apporter une immunité maternelle maximale). Il faut aussi vérifier régulièrement le statut du troupeau à l’aide d’un ELISA (outils de base de diagnostic ) et vacciner à nouveau le troupeau au besoin. Il faut prendre soin de nettoyer et désinfecter de manière méticuleuse l’environnement entre les troupeaux et observer un vide sanitaire. Il faut également contrôler les insectes, la vermine, les animaux sauvages et domestiques.
Il faut noter qu’il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie de gumboro. En cas de manifestation de la maladie dans l’élevage, il est conseillé de procéder à l’abattage systématique du troupeau ; désinfecter ensuite les locaux et observer le vide sanitaire d’au moins deux semaines avant toute réintroduction d’animaux.
Lire aussi CONDITIONS POUR UNE BONNE NUTRITION DES POULES à l’adresse www.talkag.com
#Maladies_animales #Conseils_en_Elevage #Volaille
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Tout d’abord, l’aviculteur doit savoir qu’il s’agit d’une maladie très contagieuse. Le virus est excrété dans les fientes des oiseaux porteurs pendant 2 semaines après la contamination. Ensuite, le virus persiste dans l’environnement pendant une très longue période. Il peut aussi être transmis d’un troupeau à l’autre par différents vecteurs mécaniques, dont les insectes.
Manifestation de la maladie
En fonction de l’âge et du statut immunitaire de l’oiseau, l’infection peut être : Subclinique (se manifestant avant 3 semaines) : Il s’agit de la forme la plus fréquente et celle qui cause une suppression du système immunitaire : Elle se manifeste pas des retards de croissance, des échecs vaccinaux et l’apparition des maladies concomitantes.
Quant au signe clinique ( se manifestant à partir de 3 à 6 semaines) : La maladie apparaît subitement avec une guérison à l’intérieur d’une semaine. Les manifestation se présentent comme suit : Les oiseaux se «picochent » la région cloaquale, on remarque une diarrhée aqueuse, une déshydratation, anorexie, soif intense, un plumage huileux et ébouriffé, une inflammation du cloaque, un retard de croissance, une mortalité possible lorsqu’il s’agit d’une souche particulièrement virulente
Modes de préventions contre la maladie de gumboro
La principale méthode de prévention reste la vaccination. Elle peut se faire par vaporisation, eau de boisson, sous-cutané ou oculaire entre 1 et 21 jours d’âge, en période d’élevage des poulettes commerciales, de même que la vaccination des parents dans les troupeaux reproducteurs (afin d’apporter une immunité maternelle maximale). Il faut aussi vérifier régulièrement le statut du troupeau à l’aide d’un ELISA (outils de base de diagnostic ) et vacciner à nouveau le troupeau au besoin. Il faut prendre soin de nettoyer et désinfecter de manière méticuleuse l’environnement entre les troupeaux et observer un vide sanitaire. Il faut également contrôler les insectes, la vermine, les animaux sauvages et domestiques.
Il faut noter qu’il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie de gumboro. En cas de manifestation de la maladie dans l’élevage, il est conseillé de procéder à l’abattage systématique du troupeau ; désinfecter ensuite les locaux et observer le vide sanitaire d’au moins deux semaines avant toute réintroduction d’animaux.
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