La FAO et la Banque mondiale ont estimé, en 2011, qu’entre 10 à 20% du volume de grains produit en Afrique subsaharienne est perdu chaque année pour un montant de 4 milliards $. Ce stock peut permettre de répondre aux besoins minimum annuels d’environ 48 millions de personnes.
Beaucoup trop de pertes, qui devraient être évitées, se produisent pendant les nombreuses manutentions et les divers transports que subit la denrée entre sa récolte et sa consommation. Si les transports, par quelque moyen que ce soit, durent trop longtemps, ils exposent le grain aux facteurs d'altération de toute nature et, pour peu que les chargements soient mal faits, on peut avoir à déplorer des fuites et coulages qui résultent de sacs déchirés ou renversés. Le stockage représente la séquence la plus longue et la plus importante du système post-récolte et c'est aussi, par là-même, celle où les pertes, d'origines diverses, sont les plus lourdes. On estime ainsi qu’au Nigéria, 50 à 60% de la production de racines et de tubercules et plus de 50% de la production de fruits et légumes sont perdues en raison des mauvaises pratiques de stockage. Au Kenya, 10 millions d’euros de pomme de terres sont perdus à cause du mauvais stockage dans les exploitations.
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