Deuxième solution de biocontrôle la plus répandue à ce jour en grandes cultures : le soufre contre la septoriose des céréales, principalement le blé. 300 000 ha seraient déjà concernés et « cela va se développer avec le retrait du chlorothalonil », d’après Claude Maumené, chargé de mission biocontrôle chez Arvalis-Institut du végétal. Les essais de l’institut montrent que le soufre peut remplacer 50 % du fongicide de synthèse utilisé en T1, voire jusqu’à 100 % en combinant des solutions génétiques. Il est économique ; son inconvénient réside dans le volume de dosage (3 kg ou 3 L/ha). « Trois des cinq millions d’hectares de blé reçoivent un T1, souligne Claude Maumené. Notre message est aussi d’essayer de s’en passer quand cela est possible, à l’aide de variétés résistantes et en fonction du contexte agronomique. Quant au T2, il est plus stratégique et la substitution moins évidente». La piste du soufre est également étudiée par Terres Inovia dans la lutte contre le sclérotinia sur colza. Le taux d’efficacité serait de l’ordre de 30 %.
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SOURCE:
www.terre-net.fr
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