Qui va acheter un gigot pour trois ou quatre personnes à table ? Faute de repas de famille à l’occasion de Pâques et des autres fêtes religieuses de printemps, des milliers d’agneaux devront cette année la vie à l’épidémie de coronavirus. Ce qui met en danger celle des éleveurs. Les ventes de viande d’agneau ont chuté drastiquement, selon la profession, la filière française étant aussi particulièrement touchée par la fermeture des restaurants. Cette année, les deux mois autour de Pâques devaient constituer 80 % des ventes annuelles des éleveurs ovins. Exceptionnellement les fêtes des trois grandes confessions juive, chrétienne, et musulmane étaient concentrées sur le calendrier, laissant espérer un marché important. « Que ce soit lors de la Pâque juive à partir du 8 avril, la Pâque catholique dimanche 12, orthodoxe le 19 avril, ou le Ramadan musulman du 23 avril au 23 mai, l’agneau est consommé par tous, il est un symbole dans toutes les religions », explique à l’AFP Michelle Baudouin, qui préside aussi la Fédération nationale ovine (FNO). « Or, il n’y a plus aucun marché de viande d’agneau, les frigos sont pleins et les abattoirs des coopératives refusent nos bêtes », s’insurge-t-elle.
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SOURCE:
www.agri-mutuel.com