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Traore Phénix Mensah

Ravageurs: La Banque mondiale apporte son appui dans la lutte contre les criquets pèlerins



Un enveloppe de 500 millions de $ de la part de la Banque mondiale, afin de soutenir la lutte antiacridienne, préserver la sécurité alimentaire et protéger les moyens de subsistance en Afrique et au Moyen-Orient. Selon le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass les invasions de criquets pèlerins exposent à une double crise les pays qui sont également aux prises avec la pandémie de COVID-19.



Depuis quelques mois, l’invasion des criquets pèlerins en Afrique et au Moyen-Orient menacent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de plusieurs millions d’individus. Dans la perspective d’apporter sa contribution, Le Groupe de la Banque mondiale lance un nouveau programme de 500 millions de dollars ( un paquet financier qui comprend des prêts à faible taux d’intérêt et des dons) destiné à aider les pays touchés.

Dans la partie orientale du continent africain, Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya et l’Ouganda bénéficieront directement dans une première phase d’un montant global de 160 millions $ via le guichet de l’Association internationale de développement (IDA). Dans les détails, l’Éthiopie devrait recevoir 63 millions $ destinés en partie à réaliser des achats de semences, d’engrais et de fourrage. Pour sa part, l’Ouganda profitera d’une somme de 48 millions $ pour financer notamment des activités de résilience comme la conservation des sols et de l’eau. De son côté, le Kenya recevra 43 millions $ pour aider les ménages pastoraux et les producteurs agricoles alors que Djibouti utilisera en partie ses 6 millions $ pour effectuer des transferts d’argent liquide aux ménages. Le soutien de la Banque mondiale est un véritable soulagement pour les pays de cette région et arrive à un moment où la FAO redoute une seconde vague d’essaims pour juin prochain. En effet, au début du mois de mai, les essaims de criquets pèlerins avaient infesté 23 pays en Afrique de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Pour certains pays, il s’agit de la pire invasion acridienne depuis 70 ans. Avec des conditions de reproduction favorables jusqu’en mai, il faut s'attendre à une nouvelle vague d’essaims à la fin du mois de juin et en juillet, ce qui correspond au début des récoltes.

D’après les estimations de la Banque mondiale, sans des mesures de lutte à grande échelle et coordonnées pour réduire les populations de criquets et empêcher qu’elles ne se propagent à d’autres territoires, le montant des préjudices et des pertes infligés à la production agricole et à l’élevage dans la Grande Corne de l’Afrique et au Yémen risque d’atteindre 8,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Même en mobilisant une riposte rapide et des mesures de lutte plus efficaces, les pertes pourraient se chiffrer à 2,5 milliards de dollars. C’est pourquoi le nouveau programme financera des mesures destinées à protéger les moyens de subsistance des populations pauvres et vulnérables touchées par la crise acridienne.

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LIRE AUSSI: Ravageurs: La FAO veut mobiliser 110 millions $ pour lutter contre les criquets pèlerins en Afrique de l’Est=> www.talkag.com



SOURCE: www.agenceecofin.com


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